Il s'agit d'une "transmission" effectuée par une "entité" qui se faisait appeler Seth, auprès d'une américaine, Jane Roberts, dans les années 70... L'un des derniers ouvrages publiés (éditions Mama) a pour titre ; "Destin individuel et événements de masse". Je vous recommande cette lecture, très inspirante et aidante pour vivre la situation actuelle... La revue Inexploré en a fait écho dans un article publié en novembre 2021.
Une des premières transmission publiée par Jane Roberts a pour titre "L'enseignement de Seth". Vous trouvez ci-dessous des morceaux choisis qui vous aideront à vous faire une idée de cet enseignement. Les nombres entre parenthèse font référence aux pages du livre (format Poche, si ma mémoire est exacte).
Réalité physique et corps physique
L’homme a la capacité de projeter extérieurement ses pensées et de leur donner une forme physique (28).
A un niveau inconscient, vous formez votre image physique. Mais vous ne vous en rendez pas compte. Votre corps physique est créé par vous à chaque instant. Il est le résultat et l’aboutissement de votre vie intérieure (42).
L’esprit crée et forme la matière... Votre forme physique et votre environnement corporel est la matérialisation de vos pensées et émotions et de l’interprétation que vous en faites... La condition de votre corps reflète parfaitement votre état subjectif à un moment donné. L’intensité d’un sentiment, d’une pensée ou d’une image mentale est l’élément déterminant de sa matérialisation. Si votre état d’esprit est très intense et que vous pensez en images mentales émotionnelles vivantes, elles se transformeront rapidement en événements physiques (101).
Votre âme construit votre réalité physique quotidienne à partir de la nature de vos pensées et de vos espérances (117).
La forme se construit à partir d’un intense désir émotionnel (128).
Le corps physique est la matérialisation de la forme astrale (129).
Les événements psychiques passés sont transposés dans la mémoire génétique des cellules qui composent le corps. Chaque soi intérieur qui prend une nouvelle forme lui impose ainsi qu’à sa structure génétique entière la mémoire des expériences physiques passées dans lesquelles il a été impliqué... Le corps ne porte pas seulement la mémoire biologique de son passé dans cette vie, mais aussi, d’une manière indélébile et même physique, les mémoires des autres corps que la personnalité a formés au cours des réincarnations précédentes (246).
Durant les premiers jours qui suivent la naissance, il n’y a pas de concentration permanente [de l’âme] dans le corps (256).
Quand l’enfant, et particulièrement le jeune enfant, dort, souvent la personnalité quitte le corps (257).
Votre image physique est la matérialisation de l’idée que vous vous faites de vous-mêmes en fonction des propriétés de la matière. Sans cette idée, votre image n’existerait pas, bien qu’elle constitue souvent la seule chose dont vous soyez conscients. Le pouvoir et l’énergie première de cette idée permettent à votre image de se perpétuer (265).
N’importe quelle indisposition physique est symbolique d’une réalité interne ou d’une affirmation. Votre vie entière est une affirmation en termes physiques, écrite sur le temps tel que vous le comprenez (486).
Divers
Les ego extérieur et intérieur opèrent ensemble, le premier pour vous permettre d’agir dans le monde que vous connaissez, l’autre pour vous apporter ces délicates perceptions sans lesquelles votre vie physique ne pourrait se maintenir... Le subconscient est un lieu de rencontre des ego intérieur et extérieur (32).
Chaque émotion, chaque pensée a une réalité électromagnétique unique... Le monde que vous connaissez est le reflet d’une projection intérieure (71).
Vous vous souciez de votre identité physique et limitez le champ de vos perceptions de peur de ne pouvoir maîtriser leur accroissement et votre conscience du Soi. L’âme ne se préoccupe pas de son identité : elle est sûre d’elle-même (122).
La période qui précède l’aube est souvent un moment de crise pour les personnes sérieusement malades. La conscience s’est éloignée pendant une trop longue période, et à son retour elle a du mal à réintégrer le corps malade (141).
Les principaux obstacles qui se dressent dans la période entre deux vies sont les idées fausses ancrées dans chaque personnalité (211).
Un attachement obsessionnel aux conditions terrestres est la marque d’un refus face à la mort (212).
Dieu peut seulement être expérimenté, et vous le faites, que vous en ayez conscience ou non, à travers votre propre existence (269).
Si vous désiriez être médecin et que vous exercez une autre profession, une autre réalité probable existe dans laquelle vous êtes médecin. Si vous avez des capacités qui ne se concrétisent pas ici, elles sont utilisées ailleurs (291).
En un sens, vous pouvez dire que l’homme s’identifie aux dieux qu’il a lui-même créés. L’homme ne comprend pas la merveilleuse qualité de sa propre invention et de son pouvoir créateur. Aussi peut-on dire que les hommes et les hommes se créent mutuellement... Les attributs des dieux sont ceux qui sont inhérents aux hommes, mais magnifiés et portés à leur plus haut niveau. Les hommes croient que les dieux sont immortels. Les hommes sont immortels mais ont oublié qu’ils l’étaient; ils ne s’en souviennent que pour faire endosser cette caractéristique à leurs dieux (417).
Le Christ utilise le thème du père et du fils, parce que, à ce moment-là, c’était dans votre terminologie la méthode visuelle. L’histoire qu’il racontait décrivait la relation existant entre le soi intérieur et le soi engagé dans la vie physique (430).
Simultanéité des existences - Réincarnation
Considérez votre soi présent comme un acteur interprétant une pièce... Vous écrivez, produisez et interprétez la totalité du spectacle... Au même moment, d’autres pièces se jouent, auxquelles vous prenez également part. Elles ont lieu à des époques différentes (76).
Vous n’êtes pas conscients de votre réalité multidimensionnelle : vous vivez simultanément de nombreuses vies (77).
Vos différentes personnalités terrestres existent en toute indépendance dans votre âme, tout en étant partie intrinsèque d’elle, et chacune d’elle est libre de créer et de se développer. Une communication interne existe, et la connaissance de l’une est accessible à toutes les autres, non pas après la mort, mais dans le moment présent. L’âme croît et se développe à travers l’expérience des personnalités qui la composent (112).
Quand le cycle des réincarnations est fini, vous avez une parfaite connaissance des vies antérieures. L’information, l’expérience et les capacités sont totalement possédées (219).
Au cours de vos existences réincarnées, vous élargissez votre conscience, vos idées, vos perceptions, vos valeurs (225).
La structure du soi actuel est construite avec ces différents passés dont il tire inconsciemment sa propre banque de caractéristiques personnelles, d’activités et d’intuitions. Souvent les mémoires des vies antérieures émergent mais ne sont pas reconnues comme telles : elles apparaissent sous une forma fantaisiste ou sont projetées dans des créations artistiques (247).
Après la réincarnation finale, le type sexuel, physique n’est plus nécessaire. En d’autres termes, vous n’avez plus besoin de vous reproduire physiquement (248).
Il n’y a pas de règle dictant le développement sexuel des différentes incarnations, si ce n’est que l’expérience des deux sexes doit être faite et la variété des caractéristiques accrue (249).
Habituellement, entre les vies, vous choisissez d’avance vos enfants, lesquels font de vous leurs parents (252).
La personnalité qui se réincarne est consciente quand a lieu la conception qu’elle a attendue. Et alors qu’elle peut choisir ou non d’entrer à ce moment, elle est irrésistiblement tirée vers cet instant et ce lieu de l’espace et de la chair (256).
Ceux qui s’incarnent au moment de la conception sont habituellement très préoccupés par l’existence physique (258)... En règle générale, ce sont des gens qui manipulent la matière... Ceux qui n’entrent pas dans le plan de l’existence avant le moment de la naissance sont moins aptes à manipuler. Ils font partie de la moyenne... Certains résistent à la nouvelle expérience aussi longtemps que possible, même s’ils l’ont choisie... Ils planent dans et autour de la forme... (259)
La réincarnation n’est qu’une facette de l’ensemble des probabilités. En elle, vous disposez d’autant de temps qu’il vous en faut pour que les potentialités dont vous avez la charge se développent avant que vous ne quittiez les existences vécues dans le cycle des réincarnations (275).
Après sa sortie du ventre maternel, l’enfant est protégé pendant quelque temps contre certaines maladies; il l’est également contre de graves détériorations psychiques pendant une brève période après la naissance car il porte en lui, pour son confort, la mémoire des existences passées et aussi celles des lieux (279).
Bien que la réincarnation vous semble mettre en jeu des événements passés et futurs, ces derniers existent dans des réalités parallèles ou adjacentes à votre vie présente et à votre conscience actuelle (457).
Cela signifie que chacun de vous choisit ses conditions de vie dans un but qui lui est propre, en sachant à l’avance quelles sont ses faiblesses et ses forces (458).
Les vies étant simultanées, tout arrive en même temps, donc toute séparation est psychologique... La personnalité change, qu’elle soit ou non dans un corps; ainsi, vous vous transformerez après la mort comme vous l’avez fait avant elle (464).
Stratégie d’existence
Vous pouvez apprendre à changer votre environnement physique en sachant comment manipuler le monde onirique. Vous pouvez aussi construire des rêves dans lesquels un changement souhaité est projeté. Sous certaines conditions, ceux-ci peuvent se réaliser dans la vie physique (49).
D’un côté vous prenez la vie trop au sérieux et de l’autre, vous ne prenez pas assez en compte le jeu de l’existence (60).
Dans chaque pièce, sur le plan individuel comme sur le plan collectif, différents problèmes sont posés. Et le progrès est lié à la façon dont ces problèmes sont ou non résolus (79).
Votre expérience correspond à votre attente (185).
Dans tous les cas, la personnalité crée son expérience (211).
Les suicidés ne subissent pas de punition et leur condition ne doit pas être aggravée. Tous les problèmes qui n’ont pas été affrontés dans cette vie devront l’être dans une autre (211).
Vous préparez actuellement le décor de votre prochaine vie. Vos pensées d’aujourd’hui deviendront le tissu de votre vie future (227).
Mourir dans la haine est néfaste. Dans une prochaine vie, vous œuvrerez avec les attitudes qui sont aujourd’hui les vôtres (230).
La maladie est souvent le résultat de l’ignorance et d’habitudes mentales paresseuses (237).
Il n’est pas nécessaire de vous informer sur vos vies antérieures... Si vous examinez soigneusement votre vie actuelle, les épreuves que vous avez mises en place pour vous-même deviendront apparentes. Ce n’est pas facile, mais à la portée de tous... Au sein de vous-même, vous avez le pouvoir de modifier les influences négatives. Il s’agit avant tout de comprendre la vie, et la compréhension supprime ces influences (239).
La maladie et la souffrance ne vous ont été apportées ni par Dieu ni par Tout Ce Qui est, ni par un agent extérieur. Elles sont, en elles-mêmes, les sous-produits tout à fait neutres d’un processus d’apprentissage créé par vous... Maladie et souffrance sont produits par la mauvaise orientation donnée à l’énergie créatrice. Elles font pourtant partie de la force créatrice. Elles ne viennent pas d’une autre source de celle dont sont issues la santé et la vitalité. La souffrance n’est pas bonne pour l’âme, à moins qu’elle ne vous apprenne comment arrêter de souffrir. C’est son but (386).
Nombre de vos problèmes actuels sont le résultat de votre ignorance spirituelle (425).
Les réponses concernant la nature de la réalité, la connaissance intime de Tout Ce Qui Est que vous cherchez tous sont dans votre expérience présente. Elles n’existent pas en dehors de vous-mêmes; vous les trouverez en voyageant en vous-mêmes, à travers vous-mêmes et au sein du monde que vous connaissez (457).
Vous ne vous trouverez pas par référence à un maître ou à un autre, en fonction d’un livre ou d’un autre. Une quelconque méthode de méditation spécialisée ne fera pas non plus l’affaire. C’est seulement en examinant votre Soi que vous saurez que votre propre réalité peut être expérimentée grâce aux connexions qui unissent le présent ou soi immédiat à l’identité intérieure qui est multidimensionnelle (465)...
Il suffit que vous expérimentiez l’instant dans sa plénitude et comme il se présente (466).
Une fois que vous comprenez la nature symbolique de la réalité physique, vous ne vous laissez plus piéger par elle. Vous avez formé les symboles, vous pouvez donc les changer... Ce processus doit être engagé sans tenir compte de la nature du problème ou de celle de votre défi. Votre environnement physique intime est donc une affirmation de votre situation intérieure. Celle-ci est fluide parce que vous êtes toujours en devenir. Livrés à vous-mêmes, vous traduisez automatiquement les événements intérieurs spontanés, libres de leur mouvement, en réalité physique. Vous modifiez donc votre environnement et changez les symboles. Si, à l’inverse, vous vous imaginez que votre environnement ou que votre condition physique est la réalité, alors vous serez piégés et vous vous épuiserez en efforts pour combattre un dragon de papier. L’environnement est toujours modifié de l’intérieur (486).
Nombre d’entre vous sont tellement extravertis, habitués à accepter le monde physique comme critère de la réalité, qu’il ne leur est jamais arrivé de sonder leurs possibilités intimes (487).
Enseignement et relation à l’autre
Je dois avoir une connaissance complète du système particulier dans lequel vit mon élève, de son mode de pensée et des symboles qui ont une signification pour lui. La stabilité de sa personnalité doit être bien évaluée. Ses exigences doivent être prises en considération. L’élève doit être encouragé sans sollicitation outrancière. Mon message doit s’accorder à sa perception de la réalité. Je dois aussi faire preuve de vigilance afin que tous les niveaux de sa personnalité se développent plus ou moins à la même vitesse (61).
Vous attirez ceux qui ont les mêmes préoccupations que vous (226).
Énergies subtiles
Toutes les fois que vous pensez à quelqu’un avec émotion, vous lui envoyez une contrepartie de vous-même qui chemine sous l’intensité de la matière, sous une forme précise (72).
La dualité - le Bien et le Mal
Les notions de bien, de mieux, de meilleur peuvent vous égarer. Vous apprenez pour être aussi complets que possible (203).
Une croyance en des facteurs opposés est l’élément le plus nuisible tant après la mort que durant la vie (214).
Une croyance au bien sans croyance au mal peut vous sembler irréaliste. Cette croyance, pourtant, est la meilleure assurance que vous puissiez posséder... Vos sens perçoivent une réalité qui est le résultat de vos croyances. Une croyance au bien sans croyance au mal garantit la santé physique, libère des peurs et difficultés mentales, donne un sentiment d’aisance et de spontanéité, libère de la croyance aux démons, à l’enfer et au châtiment (215).
Seuls la compassion et l’amour vous conduiront à une compréhension de la nature de ce qui est bon et seules ces qualités serviront à annihiler les conceptions déformées et erronées du mal. Aussi longtemps que vous croirez dans l’existence du mal, celui-ci fera partie intégrante de votre réalité et ne cessera de se manifester... L’amour implique toujours la liberté (229).
L’anima dans le mâle est donc la mémoire psychique de toutes les existences féminines dans lesquelles le soi intérieur a été impliqué. Elle porte en elle la connaissance du passé féminin du mâle actuel et la compréhension intuitive de toutes les qualités féminines dont la personnalité est congénitalement dotée (244).
L’anima incarne l’intériorité initiale nécessaire, les caractéristiques méditatives, attentives, intuitives, tournées vers l’intérieur, la concentration d’où provient la créativité... Les caractéristiques de l’animus provoquent la poussée d’agressivité qui porte la personnalité vers l’extérieur, vers les activités physiques; elles se saisissent triomphalement des produits de la créativité que l’anima avait mis en œuvre (248).
Bien que vous ne soyez pas actuellement en état de comprendre, je vous dis simplement que le mal n’existe pas. Pourtant, vous êtes évidemment confrontés avec ce qui vous paraît être les conséquences du mal... Croire au diable, par exemple, c’est vous créer les conditions de son existence... Ceux qui croient à l’enfer et qui, à cause de leur foi, pensent lui être voués, pourront l’expérimenter, mais pas pour l’éternité. Aucune âme n’est éternellement ignorante (306).
Laissez-moi encore un moment pour vous répéter qu’il n’y a ni diables, ni démons, sinon ceux que créent vos croyances (436).
Les effets du bien et du mal sont, fondamentalement, des illusions... Tous les actes, quelles que soient leurs apparences, font partie d’un vaste ensemble régi par le bien. Je ne dis pas qu’une bonne fin justifie ce que vous pourriez considérer comme une action mauvaise. Dans la mesure où l’on accepte le bien et le mal, autant choisir le bien...
Votre conception du bien et du mal provient, pour une large part, du style de conscience que vous avez adopté. Vous ne percevez pas la totalité mais des sous-ensembles... Ce qui s’oppose est donc le résultat d’une perte de perception... À l’intérieur de vos limites, les idées de bien et de mal vous aident à reconnaître le caractère sacré de l’existence, et votre propre responsabilité à cet égard. Les idées concernant les opposés sont des lignes de conduite nécessaires au développement de l’ego. Le soi intérieur a une parfaite connaissance de l’unité qui existe (437).